Auteur fils de discussion: "Tu haïs, tuer, tu es..."  (Lu 2393 fois)
-Ambre-
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Février05, 2014, 22:53:47 »

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Née un cinq février dans une petite campagne non loin de Dolcino, Ambre était une petite fille tout ce qu'il y a de plus normal. Son père quitta le foyer du jour au lendemain sans jamais plus donner signe de vie, laissant Ambre seule avec sa *** et sa grande sœur. Elle ne manquait de rien et pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, elle demeurait seule. Tout ce qu'elle rêvait, c'était être heureuse mais malheureusement, le sort en décida autrement... Des années plus tard, Ambre s'évada de l'asile où elle avait été placée après son traumatisme...

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Vendredi 22 juillet 1996

Cher journal,


Je me souviens de tout. Ce fameux soir où ma vie est tombait dans l'obscurité totale... Oui, je me souviens de chaque détails. Alors que ma *** préparait le repas, je m'amusait à cache-cache avec ma sœur. Je m'étais cachée dans le placard à balais et je regardais à travers la serrure, ce qui n'était pourtant pas la meilleur des cachettes et pourtant, ma sœur ne me trouvait pas. Quand j'y repense, je me demande si je n'aurais pas mieux fait de sortir de mon refuge... C'est à la tombée de la nuit que quelqu'un sonna à la porte, ma *** alla ouvrir et c'est à partir de cet instant que j'ai su que l'enfer existait. A peine la porte ouverte, deux hommes forcèrent le passage et plaquèrent ma *** et ma sœur au sol. Ces deux malfrats ont torturé ma seule famille juste là, sous mes yeux.
Ils les ont ligotés comme des morceaux de viandes, entièrement déshabillées. J’entends encore les cris d’agonie et de douleur. Les deux hommes les ont ***ées, leurs rires au moment de l’acte m’avaient glacé le sang. Comment Dieu a-t-il pu assister à cette scène et ne rien faire ? Moi qui croyait tant en lui… Le *** a duré pas loin d’une heure. j’ai essayée de sortir du placard et de me jeter sur eux, mais ils m’ont frappé et attaché aussi, m’obligeant à être aux premières loges pour assister à l’horreur. Quand elles ne criaient pas assez fort à leurs goûts, ils plantaient des coups de couteaux, il y avait du sang partout. Du sang, des hurlements, des images inhumaines. Une fois leur affaire terminée, ils les ont tuées devant moi d’une balle dans la tête. J’ai vu leur cervelle étalées sur le mur, comme de la confiture sur une tartine. Je n’avais plus de voix tellement je criais pour que quelqu’un m’entende. Rien à faire, c’était chaotique. J’ai pu avoir un aperçu de l’enfer absolu.
Une chose est sure, je ne sais pas encore quand, mais lorsque je sortirais d’ici je les tuerais tous les deux après les avoir traqué. Je les tuerais d'une manière si douloureuse que Satan lui-même me laissera son trône.


Selon moi la véritable souffrance, c’est un soir où un frisson désagréable vous ronge les entrailles, comme si on vous disséquait tel un projet de science, la pièce n'est plus constituée de quatre murs, mais d'un étau qui peu à peu se resserre lentement, afin de vous laisser le temps d'agoniser. Vous n'avez alors envie de rien, il n'y a plus de goût ni de couleur, une odeur infecte vous enrobe les narines, celle de l'amer solitude. Même les mouches n'osent pas faire entendre les battements de leurs ailes car ce silence est si pesant qu'il vous glace le sang et vous laisse de marbre, là, étendu sur votre canapé, tel une larve sans âme. Ainsi, vous fixez un point aléatoire, laissant votre conscience prendre ses jambes à son cou avant de fuir tel un gobelin réputé pour son courage titanesque, que d'ironie... l'oxygène vient à manquer, et vous suffoquez, comme un chaton que des mains diabolique tentent de noyer parce qu’à leurs goût vous êtes de trop. Les portes de l'enfer s'ouvre alors, et vous attirent, tel le chant des sirènes et impuissant vous sombrez dans les ténèbres qui jusqu'à ce jour, logeaient dans un coin sombre de votre cœur. Tout semble perdu, mortifère, l'espoir aussi semble avoir été avorté, et par conséquent, vous n'avez guerre le choix, que de vous laisser porter par le courant de cette rivière rouge écarlate, remplit par des larmes de sang.

Intense et macabre torture, hurler et détruire ne sont plus des envies, mais bel et bien des fantasmes. Ma tête est agressée par un marteau piqueur qui ne cesse de la harceler. L'odeur métallique du sang parfume et dilue ma salive amère, la rendant infecte. Les poings serrés qui pilonnent le mur pendant de longues minutes, les yeux à moitiés sortis de leurs orbites, le corps qui tremble de rage et de nerfs, le sinistre démon se réveil. Rien de tel qu'une douleur fracassante et constante pour avoir l'esprit submergé d'une multitude de pensées aussi noires qu'un café corsé.

C'est parce-que le bourreau n'a plus toute sa tête que le soleil s'est enrhumé. La chenille s’est enfermée dans sa chrysalide et un loup en est sorti lorsque la lune l’a vacciné de cette froide étoile. Le papillon aux griffes et crocs aiguisés viendra déchiqueter le sinistre arc-en-ciel naît d’une larme et d’un feu.

"Vipère, vipère, fourbe reptile rampant et visqueux, montre-moi ta tête que j’y plante mon glaive!"

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Ce soir, les médias ne parlent que de ça. Après la libérations des deux hommes responsable du drame de cette famille, toutes les chaines de télévisions racontent dans quel état leurs corps firent retrouvées quelques temps après la fugue de la jeune Ambre. Le medecin légiste raconte à quel point il est choqué de l'état des corps. Il parle également des nombreuses tortures qui ont été faites et annonce aussi que chaque corps présentent les mêmes blessures. 666 coups de couteaux chacun...



" _ Après avoir enduré mille tortures, mon âme est morte. Plus rien ne peut me faire de mal. La seule douleur qui soit, est celle de ne plus en ressentir. Vous devriez vous réjouir de souffrir, car si certains pense qu'être immunisé face à la souffrance est une bénédiction, alors c'est qu'ils ne savent pas à quel point c'est une chance d'avoir mal. On se sent vivant, et la vie n'a d'importance que si on peut la perdre. Les être comme moi sont condamnés à prendre celles des autres pour éprouver cette fragilité. Alors fais-moi le plaisir de périr sous mes yeux, fais-moi ressentir ce frisson que procure les derniers instants d'une flamme...Ou alors tuez moi mais s'il vous plais, faites durer le plaisir, j'ai toujours rêvée de pouvoir assister à ma mort et plus important encore, de pouvoir la savourer...

Ce soir et tous les soirs à venir, je roderais dans les ruelles sombre et sordides d'Usania et je traquerais le mal... Dealer, gangs, trafiquants et autres criminels. Je vous ferez voir que la foudre peut frapper mille fois au même endroit... Camouflé dans la brume épaisse du sang impur, le démon aiguise ses crocs pour déchirer la chair empoisonnée par le mal. Douce, douce mort dansante sur le requiem de mon fil de rasoir, comme les feuilles d'un arbre face au vent. Je suis l'automne et la brise quand peu à peu votre verdure perd de son teint. Au premier rayon de soleil, la rosée recouvrira le feuillage comme les larmes d'un coeur pur et meurtrit. Acceptez le fer entre le menton et le torse et je vous promets un arc-en-ciel à nul autre pareil. Rouge vif et chaleureux, afin de combler la froideur de la nuit."
« Dernière édition: Février 05, 2014, 22:54:41 par -Ambre- »
Fallen
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Décembre06, 2014, 16:12:18 »

Cours, fuis pour ta vie petite chose fragile
Hume cet air malsain, c’est la pollution de l’âme humaine
Il n’existe qu’une solution à cet empoisonnement
Ma vengeance, ma justice, mon remède
Ecoute le silence entre deux bruits
Regarde le vide entre deux images
Et meurt entre mes deux mains

Ciel et lune contre mers et soleil
Homme que tu es contre divin que je suis
Ironie, la poussière t’a donné vie
Ma lame n’existe que pour la lui rendre
Écris tes cris et cris tes écris
Rouge sera ta couleur sur le beige de ta peau
Et je forcerais les monstres à avoir peur du noir.

Collines et montagnes connaissent
Hauteur et solitude, quand l’oiseau vole
Il se laisse porter par le vent glacé
Mais s’écrase sur les courants d’air chaud
Et rebondit sur l’imaginaire comme les feuilles
Roulant sur la toile de dame nature
Encore une illusion du mal, car l’oiseau tombe

Capitule face à l’obscurité
Herbe verte mais racines noires
Il n’y a de couleur que pour tromper l’œil
Mais le cœur le sait, fourbe et menteur qu’il est
Enlace le diable il te donnera le fruit
Regorgeant de connaissances
Et tu pourras te laisser tenter par le mal

Cendres nacrées à l’odeur de miel
Humains et animaux ne font qu’un
Ils s’aiment mais se mangent
Marchands de vies, marchands de morts
Endoctrinant les siens il se fait avoir par les autres
Respire donc ces cendres sucrées
Elles sont le fruit d’un corps incinéré

Chenille visqueuse et rampante
Hypocrisie et venin sont tes armes
Industrie et nature se font la guerre
Marchant sur les rêves, brisant les espoirs
Et le monde sait, mais ne dis rien
Rampant aux pieds du roi comme la chenille
En suppliant le créateur de lui offrir des ailes

Cache toi sous les draps de soie
Hyènes et rapaces te guettes
Ils attendent ton heure, sentant ton odeur
Marchant d'un pas certains et prêt à bondir
Echange ton cœur contre la ruse
Range ta peur et pactise avec l'araignée
Écris ta douleur même si l'art est nié

Côte à côte l'ombre et la lumière s'embrasse
Haine et amour sont jumeaux mais ne se ressemble pas
Ils n'ont pas la même *** mais vont de paire
Marchent ensemble mais se disputent la première place
Et si l'un tombe, l'autre lui crache dessus
Réalises-tu la force qu'ils ont?
Entre eux c'est la guerre, toi tu es au milieu

Chuchote à l'oreille de l'homme une idée
Hippie dans l'âme il se battra pour elle
Insomnie pourquoi s'acharner sur l'homme?
Malgré ses yeux, aveugle il demeure
Et sans sommeil, l'illusion il l'amplifie
Retirons de ses veines l'encre de chine
Et il pourra enfin reposer en paix

Fortune et pouvoir sont tes idéaux
Anthropophage dans l’âme, si sombre
La lumière a perdu connaissance
L’heure tourne mais le temps se fige
Ereinte de l’ombre d’une main incandescente
Nosferatu de malheurs à l’haleine de fer

Frissonnant de désir, devant l’eau du désert
Accorde ton pardon, l’existence est une récompense
Loup sanguinaire aux crocs de givre et de rouille
Liche au regard de méduse, même ta langue est de vipère
Essoufflé par la vie, la noyade semble être oxygène
Nous sommes tous disciple de la même lune.

Fautif d’avoir céder à la tentation
Andromède et ses chaines d’argent
Les ont pris aux pièges dans l’engrenage du mal
L’ironie dans l’histoire, c’est l’histoire elle même
En se pensant au dessus de tout, elle est tombée du ciel
Nuages et vents dans une dernière guerre sainte, amen.

Façade de titane sur support de papier
A quoi bon parler pour ne rien dire
Le seul qui sait ne parle pas mais inspire le narrateur
L’idiot du village que le peuple lapidait à coups rire
Ecoute et sait ce que les autres croient savoir
Nul ne peut aller contre cette volonté

Conspiration, cette voix envoûtante qui murmure
Oui, tu l’écoute plus souvent que tu veux bien l’admettre
Non, tu n’es pas différent des autres, ta conscience est la même
Feu glacé dans la boite de pandore, tu brûles le sang froid du monde
Il est évident que derrière chaque baiser se cache l’envie de mordre
Autour de toi, de vous, je vois cette nuée sombre, celle de la nuit
Nul n’y échappe et mentir serait, le fait de se croire saint
Car le mal lui même se revendique lumineux et protecteur
Et si l’homme se croit bon, méfiance, car il finira par demander pardon.

Archer, tu feras du bien au cœur lorsque ton arc deviendra fleur
Mensonge que de croire à tes illusions, l’homme n’aime que lui
Où se pose ton regard, la douleur se dissimule dans un parfum de bonheur
Un mélange de couleur qui d’un claquement de doigt, incinère la pluie
Range tes flèches, archer, par ta faute l’homme ne discerne plus les leurres.

Haine, tu te caches dans les cœurs, dans les mots.
Aussi loin que je me souvienne, haine, tu es restée la même
Il neige sur tes pas verglacés , une traînée de poudre inflammable
Neige rouge, flocons de sang s'écrasant dans les rivières de larmes
Entends-tu le bruit des gouttes? C'est les ténèbres dans ton cœur

Peureux est l'homme, son ombre le martyrise
Et son reflet ne lui montre que ce qu'il aime voir
Une image filtrant les regrets, puisses-tu perdre la vue
Regret est un mot que tu ne pourras comprendre qu’après

Drogue essentielle à la vie, elle stimule et rend fort
Oui toi, le faible, je lis dans ton esprit le besoin d'un renfort
Longe les murs et fuis avant que le mur te cogne
Endure et savoure, apprends puis enseigne, que l'homme saigne
Un peu chaque jour pour forger son esprit dans fer encore chaud
Rappelle-toi que tu n'es que poussière que le vent transporte

Bling-cru
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Décembre07, 2014, 18:41:15 »

3 jours LS t.traxx merci bonsoir
_Arona
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Octobre06, 2018, 12:49:10 »

^^ ah
Pedrochti
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Octobre08, 2018, 19:21:45 »

La flemme
_Arona
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Octobre08, 2018, 22:47:28 »

Tu m'étonne
jackda
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Octobre10, 2018, 3:36:02 »

Il a causer !!
ALpHA
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"Tu haïs, tuer, tu es..."
« le: Novembre03, 2018, 1:03:20 »

J’aimr bien quand Fallen écrit de grands textes !
« Dernière édition: Novembre 03, 2018, 1:03:44 par ALpHA »
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